Vedette
FAIRE UNE PRÉPA SCIENCES-PO AU LYCÉE CAMILLE CLAUDEL
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Présentation de la prépa sciences po
L’an prochain, le lycée Camille Claudel proposera, pour la troisième année consécutive, des cours permettant de préparer le concours commun des Instituts d’Études Politiques (IEP), en partenariat avec l’IEP de Saint Germain en Laye. Ce partenariat s’inscrit dans le souhait des IEP de démocratiser et de diversifier le recrutement de leurs futurs élèves.
Cette préparation est à destination des élèves qui sont intéressés par les Instituts d’Études politiques, mais aussi à destination des élèves qui souhaitent approfondir leur culture générale et leur maîtrise des méthodes afin de se familiariser avec les exigences de l’enseignement supérieur, en particulier dans le domaine des sciences humaines (sociologie, philosophie, histoire, géographie, langues) et du droit.
Il s’agit d’une formation exigeante, à hauteur de 2h par semaine (le jeudi matin de 8h à 10h), qui est dispensée entre la fin du mois de septembre et la mi-avril (Anglais, Histoire, Questions contemporaines). Cette formation ne donne pas lieu à des évaluations notées comptant dans la moyenne générale, mais elle peut être valorisée dans un bulletin à destination de Parcoursup.
Nous vous convions à une réunion d’information, si vous souhaitez en savoir davantage, le jeudi 8 juin de 17h30 à 18h15 à l’amphithéâtre.
Merci de m’indiquer par retour de mail si vous êtes intéressé(e)s par cette réunion d’informations.
Bien cordialement,
M. Lurson (philosophie/histoire des arts), avec Mme Peyronnet (histoire-géographie) et Mme Zaaraoui (anglais)
Participation du lycée en tant que jury au concours Ingénieuses 2023
Dans le cadre d’une opération de promotion de la mixité dans les sciences et technologies, le lycée a été contacté au mois de décembre 2022 afin de constituer un jury et de remettre un prix lycéen à une école d’ingénieurs.
Chaque année depuis 2011, la CDEFI (Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs) mène l’opération Ingénieuses afin de promouvoir la mixité dans les écoles d’ingénieurs, de lutter contre les stéréotypes de genre et d’inciter les jeunes filles à s’orienter vers ces formations. Dans ce cadre, chaque année est lancé entre janvier et mai un concours qui récompense d’une part les écoles d’ingénieurs pour leurs projets en lien avec l’égalité des genres, et d’autre part des élèves-ingénieures et femmes ingénieures diplômées pour leur parcours et engagement inspirants.
Pour l’édition 2023 a été créé un nouveau prix qui sera attribué par des lycéens et lycéennes, notamment afin de toucher plus directement ce public qui est une des cibles premières de l’opération.
L’objectif a donc été de constituer un jury mixte de lycéens et lycéennes, issus de classes de première et terminale et suivant les spécialités Numérique et Sciences Informatiques et Sciences de l’Ingénieur, afin qu’il puisse examiner les projets déposés par les écoles d’ingénieurs.
Le mercredi 5 avril, les 26 élèves composant le jury (13 filles et 13 garçons) se sont donc réunis afin de sélectionner le projet lauréat. La matinée a aussi été l’occasion d’accueillir dans nos murs une lauréate de l’année précédente, diplômée de l’École des Mines de Douai, qui leur a présenté son cursus et a pu répondre à leurs interrogations.
Le jeudi 11 mai, à l’occasion de la cérémonie de remise des prix d’Ingénieuses qui s’est déroulée dans l’enceinte du ministère de l’Économie et des Finances à Bercy, nos élèves ont pu remettre le prix des lycéen·ne·s qui a été décerné à l’école Toulouse INP – ENSEEIHT pour son projet « WomeN7 ». Ce projet, organisé au sein de l’école, a pour but d’organiser 2 journées d’immersion à destination de jeunes filles issues de zones rurales et/ou de Réseaux d’Éducation Prioritaire (REP) et ce afin de susciter la curiosité et l’envie des jeunes filles pour le métier d’ingénieur et de valoriser le rôle clé des femmes ingénieurs dans la société en luttant contre les stéréotypes de genre et le déterminisme social.
Intervention sur le handicap
Le jeudi 9 mars dernier, certaines classes de seconde ont pu assister à une intervention sur le handicap pendant 2h. Au cours de ces 2h, une mère de l’association Meuphine leur a présentés l’enjeu de cette association ainsi que le handicap, particulièrement le handicap mental chez les enfants, notamment à travers une exposition photographique.
L’association Meuphine
A l’origine, l’association Meuphine a été créée en 2003 par trois mamans d’enfants handicapés. Parmi ces enfants, Pierre, qui à l’époque était un enfant atteint de trisomie 21, est celui qui a donné le nom Meuphine à cette association.
Derrière ce nom, il y a le prénom de Delphine, une enseignante spécialisée qui a accompagnée Pierre ainsi que
d’autres enfants handicapés. Chez les personnes trisomiques, il leur est difficile d’articuler et de prononcer certaines consonnes et Pierre, ne pouvant pas prononcer correctement le prénom de Delphine, l’appelait « Meuphine ».
Le nom de cette association fait alors référence aux remerciements des mamans pour la patience, la gentillesse
et le professionnalisme de Delphine qui a su gérer ces enfants en difficulté.
Cette association permet aux enfants en situation d’handicap de participer à des voyages, de leur faire découvrir
de nouvelles activités, de les mettre en scène à travers des représentations théâtrales afin de favoriser la relation de l’enfant avec la société et le monde qui l’entoure.
Dans le cas de la trisomie 21, il provoque des difficultés liées à la parole, à l’habilité des mains ou encore à la compréhension. Elle se caractérise également par des différences physiques visibles au niveau du visage, des mains et des doigts qui sont plus épais et par la présence d’un cou plus large.
Dans le cas de l’autisme, celui-ci ne peut pas être reconnu physiquement mais seulement par les faits et gestes du patient qui en est atteint.
On retrouve dans l’autisme le syndrome asperger, où le patient possède un domaine de prédilection dans lequel il montre des qualités hors du commun !
Les solutions apportées, leurs qualités mises en avant
Différents types d’aménagements sont mis en place afin de faciliter leur quotidien, que ce soit dans le milieu professionnel ou personnel.
Par exemple, de nos jours, certains restaurants recrutent uniquement des serveurs handicapés, plus précisément ceux atteints de trisomie 21. Pour ce faire, des ingénieurs ont su élaborer des plateaux ainsi que des assiettes en-dessous desquels il y a la forme de leur main afin qu’ils ne leur échappent pas des mains !
Par ailleurs, certains évènements sont à l’honneur des handicapés physiques, notamment les Jeux paralympiques !
La vision de la société à l’égard du handicap
Depuis maintenant plusieurs années, le handicap est parfois mal vu, et dans certains cas, il peut prendre la forme de moqueries. Or les personnes touchées par ce désavantage ressentent des sentiments comme la solitude, la tristesse, l’affection et l’amour et veulent donc être perçues comme des êtres à part entière.
A présent, notre rôle à nous est de faire en sorte que ces personnes sensibles soient comprises de tous afin que l’on puisse coexister dans un monde meilleur, plus juste et qui fait surtout preuve de plus d’humanité ! Si vous avez l’occasion de rencontrer des personnes en situation d’handicap, n’hésitez pas à leur adresser un chaleureux sourire et à discuter avec eux pour leur montrer votre intérêt et votre ouverture d’esprit !
Exposition au CDI
Dans le cadre d’une mise en commun d’un sujet entre Mme De Almeida (professeure de Portugais) et Mme Oget-Landrieux (professeure d’Histoire-Géographie) les élèves de Seconde 6 ont réalisé une exposition sur la traite négrière portugaise. L’histoire des traites et de l’esclavage est très ancienne et les professeures ont décidé de se centrer sur cette traite particulière qui lance la “traite atlantique” à grande échelle. On retrouve des traces de l’esclavage dès l’Antiquité. L’esclavage se fait autour de la Méditerranée sans considération de la couleur de peau mais bien selon la religion des captifs : les musulmans font plus souvent des captifs chrétiens et les chrétiens font des captifs mulsulmans. Le passage à la traite négrière où seul des personnes venant d’Afrique deviennent des esclaves.
Cette période de traite qui commence au XVIe siècle est un moment charnière dans l’Histoire et dans nos sociétés actuelles car elle fonde les bases du racisme contemporain et
les nombreuses inégalités. C’est également un devoir de mémoire de se rappeler des nombreuses personnes qui sont mortes lors de ces voyages ou dans les plantations à cause
des mauvais traitements faits aux esclaves.
Vous pouvez venir voir cette exposition au CDI à partir du 14 mars.
Mme De Almeida et Mme Oget-Landrieux